Étude paysagère
L’étude paysagère
Le bureau d’études ADEV Environnement a étudié les différentes thématiques paysagères et patrimoniales du territoire à plusieurs échelles. Plusieurs enjeux ont été étudiés comme les lieux de vie, les axes de communication, les monuments historiques, etc. afin de traiter chacun d’entre eux de façon précise et détaillée. L’étude finale a permis d’identifier les principaux points de sensibilité potentielle par rapport au projet. Cette étude a été complétée d’une phase de terrain comprenant la réalisation d’un reportage photographique du site et des zones environnantes sur un rayon pouvant aller à plus de 20km.
Le territoire étudié s’inscrit dans l’unité paysagère de la Beauce, caractérisée par des paysages ouverts qui se déploient sur les surfaces dégagées de plaine, caractère géographique identitaire qui donne le nom à cette entité territoriale reconnue sous le nom de « plaine de la Beauce ». Avec la présence de 37 éoliennes en services et 10 éoliennes en construction sur la ZIP, le projet de repowering du Champ Eolien de Beauce, qui prévoit le renouvellement de 12 éoliennes du parc éolien préexistant ne modifiera que très peu les vues actuelles.
Le câblage inter-éolien est enterré, ce qui épure l’insertion paysagère du projet et facilite ainsi son intégration puisqu’il n’y a pas de réseaux aériens.
Le poste de livraison prévu dans le cadre du projet est situé en dehors du champ de visibilité des principaux lieux et axes de passage du secteur et est donc très peu perçu. Le choix du revêtement du poste de livraison s’oriente vers un bardage bois afin de qualifier au maximum ce bâtiment technique. Les portes du local de livraison seront peintes dans une teinte vert olive, RAL 6003. Ainsi, la couleur naturelle et le matériau bois participent à optimiser son insertion paysagère.
En effet, ces associations de matériaux et de teintes permettent d’obtenir un aspect qualitatif et un ton homogène entre les matériaux utilisés, ces derniers se rapprochant au mieux des tonalités et ambiances rurales de ces paysages agricoles dans lesquels le projet prend place.
Les différents aménagements seront peu visibles du fait de leur emprise au sol et ces derniers n’induisent pas de transformation majeure du paysage.
La particularité de ce projet est qu’il constitue un repowering partiel d’un des plus grands pôles de production d’énergie éolienne de Beauce. Il ne s’agit donc pas de créer un nouveau paysage par l’introduction de nouveaux équipements éoliens mais de limiter les surfaces dédiées à de nouveaux équipements de production d’énergie éolienne. Ce projet éolien fait ainsi l’objet d’une démarche qui privilégie la performance pour éviter le mitage dans le paysage. L’objectif est donc que les futures éoliennes puissent s’intégrer au mieux au parc éolien existant, sans modifier son rapport au paysage et aux habitations riveraines.
Il offre la possibilité de reconsidérer l’implantation d’origine et de s’assurer de sa pertinence au regard des grandes lignes de force paysagères et nécessite de s’assurer que l’introduction de nouvelles éoliennes ne dénature pas son rapport au paysage, notamment au regard des éléments sensibles : habitations riveraines, patrimoines, structures paysagères.
Ainsi, si on note une légère adaptation de la trame d’origine, la structure d’ensemble est préservée, restant fidèle aux lignes directrices du paysage qui ont déterminé le projet d’origine, à savoir une orientation générale nord-ouest/sud-est du parc éolien de Cormainville, qui reprend l’axe de la RD935.
Les éoliennes de remplacement, de 140 mètres de haut en bout de pales, permettent de conserver un rapport d’échelle équivalent à l’état actuel, et donc de maintenir la structure générale, sans en modifier la nature ni le rapport au paysage.
Depuis la RD 3.8 à l’approche de Villepéreux
Depuis la RD 935, à la sortie du hameau de Gaubert
Depuis la RD 935, au nord du bourg de Cormainville
